expérience, guide Septembre 2012

Jardiner la ville

au niveau du 107 rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris

et dans quelques rues avoisinantes (Cour de la Ferme Saint-Lazare, Rue de la Fidélité...)

Métro Gare de l’Est

Jardin et PLU’s est une association qui milite pour "des jardins partagés et publics, des logements très sociaux, des crèches et des écoles, des circulations douces et des passages publics dans le quartier. Pour que les élus respectent les engagements du PLU".

"L’objectif de l’association est de promouvoir les actions et propositions relatives au verdissement, à la végétalisation, à l’embellissement du paysage urbain, à la convivialité de l’espace public, à la circulation douce, à la biodiversité et le développement durable, à la participation des habitants et usagers du quartier pour qu’ils prennent en charge et embellissent par le végétal tant l’espace public que les espaces privés en coeur d’îlot, fassent de ces espaces réappropriés des lieux d’évènements artistiques, culturels et transversaux." [Extrait du site de Jardin et PLU’s]

Le jardin partagé provisoire et expérimental Victor Schoelcher est l’illustration d’une volonté de faire des choses ensemble et de prouver que l’habitant, bien plus qu’un simple usager, peut initier, proposer et réaliser des actions concrètes !

L’association milite également pour l’investissement des habitants dans l’aménagement urbain, comme en témoigne la dizaine de jardinières d’habitants dispersées dans plusieurs rues du 10ème arrondissement.

L’idée est que, sur la base du volontariat, un petit groupe d’habitants (quelques voisins) s’occupent de jardinière en bois posée, la plupart du temps, à l’angle d’immeuble (afin de ne pas gêner la circulation sur les trottoirs). Les jardinières sont achetées grâce aux subventions qu’obtient l’association Jardin et PLU’s via le conseil de Quartier. Cette initiative fait l’objet d’une convention avec la ville.

Au delà du fleurissement, c’est tout un projet, des convictions et l’idée selon laquelle l’habitant peut être acteur de son environnement, de l’espace public qui l’entoure.

Les jardinières sont aussi le moyen -de tenter- de contrer le dépôt d’ordures, d’inciter à l’investissement et au respect de l’espace public. Un commerçant se joint au collectif, afin de "surveiller" que les passants ne déposent pas leurs ordures dans les jardinières car comme le précise Gilles Roux "un habitant ne voudra jamais être le premier à déposer ses déchets" !